Misérable !
Que dis-tu, Félicion ?
La vérité.
Eh ! bien, qu’on me rende l’argent produit par ces ventes criminelles et, en même temps, l’or considérable qui était dans la deuxième voiture.
On ne te rendra rien.
Épictète, tu entends les paroles de ce voleur. Il ne peut pas dire touchant les pièces d’or ce que tu m’as répondu au sujet des esclaves. Il ne prétendra pas, je suppose, que mon argent a de la raison et l’usage de la volonté. Il m’appartenait légitimement, mon argent. Ici, le philosophe le plus fou n’a rien à m’opposer.
Je ne comprends pas ce que tu as fait, mon Félicion.
Je retrouve enfin Épictète. Je trouve enfin un homme juste. Et je me réjouis. Car la justice est un baume sur les blessures.
Écoute ce que j’ai fait, ô mon maître. J’espère qu’ensuite tu ne me blâmeras point.
Les lois de la guerre ne sont pas les lois de la paix et d’avance je t’approuve, brave et habile Félicion.