bier aux plus limpides fontaines et tu te manifestes tout à fait incapable de connaître la beauté. »
Comme si la beauté était l’objet de la philosophie !
Comment trouverais-tu quelque fermeté d’esprit dans un corps faible et l’équilibre philosophique chez un boiteux ?
Cet imbécile prend la propreté pour la sagesse.
Il faudrait se parfumer pour plaire à ce prétendu philosophe.
S’il était un vrai stoïcien, ne resterait-il pas avec nous ? Mais ce sophiste préfère la compagnie d’Historicus, ennemi de toute philosophie, et de Serenus, infâme épicurien.
C’est un débauché et ce qu’il préfère, c’est Serena.
Et dire que cet abominable composé de toutes les sottises et de tous les vices est suivi de deux disciples. Et moi dont la vie est austère comme celle de Zénon lui-même ; et moi qui éclaire un texte de Chrysippe comme le soleil éclaire un arbre touffu, nul disciple n’accompagne et ne console mon exil !
Sois fier de ta solitude. Regarde ce chrétien là-bas. Cinq disciples s’attachent à lui.
Les enfants ont toujours suivi les fous.