Ce misérable jaloux s’est toujours montré l’ennemi des vrais philosophes.
S’il n’était si vieux, un coup de bâton lui apprendrait que je ne suis plus un enfant.
Il se croit philosophe, et il ne parle correctement ni le grec ni même le latin !
L’autre jour, à la ville, Épictète, cet efféminé qui ose se proclamer stoïcien mais que Zenon renverrait au troupeau parfumé d’Épicure, me rencontre et savez-vous le reproche qu’il m’adresse ? Vous ne le devineriez pas en mille fois ; il me reproche de n’être pas propre.
Ce boiteux ridicule a de l’estime pour le corps ?
Oui, il m’a déclaré que je faisais détester la philosophie, parce que le vulgaire (oui, il se préoccupe de l’opinion vulgaire ! ) croyait que c’était la philosophie qui m’ordonnait de rester hideux, couvert de crasse et d’ordure, les cheveux emmêlés et la barbe embrouillée jusqu’à la ceinture.
Il est fou !
Il m’a dit enfin : « Tu es un pourceau qui préfère son bour-