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Page:Ryner - Les Chrétiens et les Philosophes, 1906.djvu/99

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toute la foule

Vive Porcus !


quelqu’un
Montrant la fenêtre de l’hôtellerie.

Le voilà ! le voilà !.. Porcus, descends au milieu de nous. C’est toi qui jugeras.

Porcus fait signe qu’il descend. Il disparait de la fenêtre. La foule l’appelle. Il reparaît à la porte de l’hôtellerie. Des acclamations enthousiastes le reçoivent.


un homme, aux formes athlétiques.

Monte sur mes épaules, ô Porcus. Que tous aient la joie de te voir. Ton visage en fleur est déjà une sportule pour les yeux.

On hisse Porcus sur les épaules de l’homme. La foule applaudit. L’homme va se placer devant le groupe des philosophes.


la foule

Parle, Porcus, parle.


porcus

Vivent les dieux, vive le peuple et vive Porcus !


la foule

Oui, oui, vive Porcus.


porcus

Et vive tout le monde.


quelqu’un dans la foule

Non, non. Mort aux ennemis des dieux.


une voix autoritaire

Écoute, Porcus. On ne peut pas vouloir la gloire du peuple et la vie des ennemis du peuple. On ne peut pas respecter les dieux et respecter les ennemis des dieux. Écoute, Porcus. Ces hommes sont des chrétiens, des juifs impurs, des ennemis de tous les dieux et de toutes les nations. Ces hommes méritent