montrant sous sa Majesté effacée… » Je n’ai pas eu le courage d’achever la période ; j’ai fui sans regarder ce que M. Pierre Brun voulait me montrer sous la « Majesté effacée ». Quand j’ai repris ma lecture, j’ai commencé prudemment à la phrase suivante. La voici dans sa mélancolie : « Ce sera là peut-être tout ce qui restera de P. Bertrand de Mérigon. » Je souhaite bien sincèrement à M. Pierre Brun qu’il en reste autant de lui.
M. Pierre Brun, je crois l’avoir dit, est le frère de Charles-Brun ; mais ici on sent que Pierre est le plus Thomas des deux.
Sortons des salles de soutenance et des odeurs universitaires. Visitons au hasard deux de ces écrivains qui essaient, parmi d’autres tentatives, d’exprimer des opinions critiques ou quelque chose qui y ressemble : un juré honnête, Camille Mauclair ; un juré aussi canaille et cynique qu’un juge (ça se rencontre quelquefois) le petit Fernand Gregh.
Camille Mauclair est l’auteur de contes qui sont presque toujours papotages gentils et gestes mièvres dans le salon mal éclairé de Ma-