Page:Sébillot - Contes de terre et de mer.djvu/165

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guette ; aussitôt elle fut démorphosée, et, de chèvre blanche, elle devint une belle jeune fille.

— Me voici, mon père, lui dit-elle en l’embrassant.

— Ah ! Euphrosine, s’écria-t-il, comme je suis heureux de te retrouver !

Elle embrassa aussi sa marraine la fée, puis elle retourna à la maison de son père ; en y arrivant, elle sauta au cou de Césarine qui fut très aise de la revoir, car elle aimait bien sa sœur, et ne lui avait jamais fait de mal ; mais la méchante belle-mère était allée se cacher.




— Où est ta mère, Césarine ? demanda le capitaine.

— Ah ! papa, répondit-elle, je ne vous dirai pas où elle est, car vous voulez tuer maman. Le capitaine chercha partout, sans pouvoir trouver sa femme ;