Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/238

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXIV

LE LION ET LE VOLEUR


Un fermier qui allait porter à son maitre l’argent de ses fermages traversait à cheval une forêt. Quand il fut arrivé vers le milieu, il entendit des cris d’hommes qui semblaient implorer son secours ; il se dirigea du côté d’où ils venaient, et il vit qu’ils partaient d’une fosse profonde. Il détacha la corde qui servait à lier un sac qu’il portait en croupe, mit un morceau de bois à chacun des bouts, et se tenant ferme à un arbre, il jeta la corde dans la fosse.