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Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/296

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— Ne te désole pas, G’laume, lui dit Pierre le Renard ; nous allons aller chez le maréchal et te faire remettre une belle queue toute neuve.

Le maréchal forgea pour le Loup une queue de fer recourbée, et quand elle fut rouge, il la lui attacha solidement ; le pauvre G’laume eut si grand mal qu’il s’enfuit et monta dans un arbre ; mais il perdit l’équilibre et resta suspendu en l’air par sa queue de fer.

Pierre le Renard resta au pied de l’arbre à le regarder ; je m’en suis revenu après, et depuis je n’ai pas eu de ses nouvelles.


(Conté en 1881, par Mathurin Reland, sabotier, de Loudéac.)