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XXXV
LE PRESSOIR ET LA BÊTE
Il était une fois une fille, si gentille et si avenante que le dimanche la maison était remplie d’amoureux. Un de ses galants vint la demander en mariage à sa mère.
— Je veux bien, répondit-elle, mais il faut que tu te soumettes à une épreuve. Toutes les nuits une bête qui dévore les gens vient dans notre grange : si tu peux lui échapper, je te donnerai ma fille.
— J’essaierai, dit le garçon.
La nuit venue, la bonne femme l’enferma