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Page:Sébillot - Contes des landes et des grèves.djvu/60

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Il y eut ensuite de grandes réjouissances à Paris : les petits cochons couraient par les rues, tout rôtis, la fourchette sur le dos ; qui voulait, en coupait un morceau. Le roi mangea tant de fricot, il but tant de vins et de liqueurs ce jour-là qu’il mourut d’indigestion. Alors son gendre passa roi tout de suite. Il garda ses deux matelots à sa cour, où il était heureux comme un roi qu’il était, et il les fit ses deux premiers ministres.

N, i, ni, mon petit conte est fini.


(Conté en 1883 par François Marquer, de Saint-Cast, mousse, âgé de 16 ans.)