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violente, elle revient à certaines époques de l’année. A Rillé, près de Fougères, une lueur qu’on voit périodiquement est l’âme d’une femme enceinte qui se tua en tombant d’un cerisier. (E.)

En Normandie (cf. A. Bosquet, p. 278), apparaît à Dieppe une femme grosse qui, jadis, tomba du haut de la falaise et se tua.

§ II. — l’accouchement, présages et croyances

Dans la croyance des paysans, le moment de la semaine ou du mois où naît un enfant, certaines autres circonstances accessoires, peuvent avoir de l’influence sur sa destinée, sur son intelligence ou sur ses qualités.

Les enfants qui naissent le dimanche sont toujours chanceux ; ceux, au contraire, qui sont nés le vendredi sont malheureux. (D.)

Si le père d’un enfant est ivre au moment de la naissance, l’enfant sera innocent. (S.-C.)

Plus un enfant naît près de la fin du mois, plus il aura de chance. (S.-C.)

Ceux qui naissent dans le mois de mars sont rabâtous, c’est-à-dire grognons. (S.-C.) Ailleurs (P.), ce sont ceux du mois d’août.