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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/122

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sans pour cela s’en étonner beaucoup. La petite Jeanne intriguée se pencha pour regarder sous la table. Ce que vit l’innocente fillette lui causa une émotion extraordinaire ; Marguerite était accroupie sous la table, assise sur les talons, les jambes écartées. Dans cette position, sa robe courte ne cachait plus son corps, et par la fente du pantalon se voyaient les parties sexuelles. Marguerite maintenait relevés aussi haut que possible, avec sa main gauche, la robe et le jupon de la voisine de Jeanne, tandis que sa main droite, passée entre les cuisses, était animée d’un léger mouvement et semblait prodiguer des caresses très douces à une chose que Jeanne comprit fort bien, ce qui la fit beaucoup rougir. Cette scène érotique, qui, tout en expliquant à Jeanne l’émotion de sa voisine, la plongeait dans un étonnement voisin de la stupeur, durait depuis un certain temps, lorsque tout à coup Marguerite enfonça sa petite tête entre les cuisses de la fillette en laissant retomber les jupes sur elle, ce qui ne permit plus de la voir. Jeanne leva les yeux sur sa voisine. Le brusque mouvement de Marguerite l’avait plongée dans un trouble inexprimable : sa respiration devint plus saccadée, ses yeux se dilatèrent de plaisir, ses jambes se raidirent sous la table et se serrèrent involontairement, au risque