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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/124

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sur la bouche et déjà sa main experte se glissait sous la chemise et caressait le corps nu, cherchant les parties secrètes. La courageuse blondinette chercha bien encore à résister et à se soustraire à la luxurieuse étreinte, mais ce fut en vain, elle était matée. En un clin d’œil, Marguerite s’était étendue sur le lit près d’elle, mais en sens inverse, c’est-à-dire ses jambes sur l’oreiller et sa tête aux pieds. Rejetant les couvertures et relevant la chemise de Jeanne jusqu’à son cou, elle examina avec le plus vif plaisir, ce beau corps de vierge, pur de tout contact, et promena sa main caressante et libertine sur toutes ses parties, jusqu’en ses replis les plus cachés, lui causant une émotion intense. — Les deux fillettes étaient aussi émues l’une que l’autre. — Bientôt la petite Jeanne sentit la langue chaude et humide de Marguerite qu’elle promenait avec audace sur son ventre et sur la partie intérieure de ses cuisses, feignant de lui donner des baisers. Puis soudain, comme si elle eût rejeté une dernière honte, et après avoir tourné vers son amie ses yeux suppliants, Marguerite, toute rougissante, appliqua ses lèvres de feu sur les parties sexuelles de la petite fille qui se cabra sous cette délicieuse caresse, le corps renversé en arrière, les yeux fermés, se sentant envahie d’une véritable ivresse.