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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/130

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les yeux, elle résolut de feindre de dormir, pour donner au jeune homme toute facilité de faire ce qu’elle désirait tant et qu’elle n’osait lui demander.

Une émotion intense faisait battre son cœur et rendait sa respiration haletante et entrecoupée ; étendue sur le dos, les paupières closes et le visage empourpré, elle simulait de son mieux le sommeil. En proie à la fois à une véritable angoisse et à un désir fou, elle sentit le jeune homme s’approcher d’elle avec ménagement et lui relever la robe et le jupon jusqu’à la taille… puis ses doigts caressants remonter lentement le long de ses cuisses… et atteindre la mystérieuse forêt. Mais elle avait sans doute les jambes trop serrées pour que Claude pût satisfaire son ardente curiosité, car elle sentit qu’il les écartait avec une douceur infinie pour ne pas la réveiller, lui ouvrait largement la fente du pantalon et remontait la chemise bien haut…

Et ce fut une sensation inexprimable pour elle que de sentir ses parties les plus secrètes mises en pleine lumière devant le jeune homme et être ainsi livrée à son entière discrétion.

Pendant un moment, qui lui parut un siècle, il lui sembla qu’il l’examinait, puis bientôt elle frémit au contact de sa main qui frôlait doucement la petite fente aux lèvres humides, allant de haut en