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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/137

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ouverture encore tout endolorie et, attirant la jeune fille, il la pencha sur lui, les lèvres sur les siennes, tandis que sa main, glissée entre eux, allait caresser le clitoris durci. Claire, dominée par le plaisir et oubliant la douleur précédente, s’agitait sur lui, faisant ainsi involontairement remuer le trait qui la pénétrait ; bientôt, elle se sentit défaillir de plaisir au moment où son vagin était inondé par une éjaculation copieuse et chaude.

Pour la première fois, les deux amoureux éprouvèrent, dans les bras l’un de l’autre, les plus ineffables jouissances, ressentant simultanément, en un spasme final, les délicieuses sensations de l’amour.

La prudence pourtant exigeait que ces enivrants ébats eussent une fin ; aussi, revenus un peu à eux-mêmes, ils se rhabillèrent, et Claude, qui comprenait le danger pouvant résulter, pour son amie, de l’acte d’amour dont une grossesse malheureuse pouvait être le résultat, lui expliqua les précautions qu’elle avait à prendre.

Radieux d’amour et de bonheur, tels Daphnis et Chloé après l’initiation, les deux enfants s’embrassèrent longuement, se promettant tous deux une éternelle félicité, et reprirent lentement le chemin du château.