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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/147

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sous cette étreinte amoureuse, et la volupté qu’elle éprouve encore n’est pas dissipée que déjà, Claude jouissant à son tour avec une extrême rapidité, tant il est excité, l’inonde intérieurement de son sperme brûlant. Ils restèrent ainsi quelques instants enlacés, les lèvres unies, les yeux dans les yeux, savourant leur bonheur et leur joie de pouvoir se donner l’un à l’autre de si douces jouissances.

— Oh ! mon Claude, combien je t’aime !

— Clairette, je t’adore ! le bonheur que tu me donne est incomparable : je voudrais pouvoir te conserver ainsi enlacée, nos êtres intimement unis, et faire renaître sans cesse la délirante ivresse que j’éprouve en toi.

— Mon amour, que tu m’as fais jouir ! J’en frissonne encore. Ta langue est si douce, vois-tu, que je me sentais défaillir de plaisir sous cette caresse adorable ; tu me la feras souvent, dis, mon Claude chéri ?

— Oui, Clairette, tant que tu voudras, mais il est prudent de nous séparer ; je ne voudrais pas que tu deviennes enceinte. Si tu le veux, je vais t’aider à baigner ton petit chat.

Les ablutions faites, ils se remirent sur le lit et reprirent leurs tendres caresses.

— Tu dis : mon petit chat ! c’est gentil ce nom-