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Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/148

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là. Alors tu le trouves joli mon petit chat ? Tu l’aimes bien ?

— Oui, ma Clairette, je l’aime tout plein. Je le trouve charmant, et je veux souvent le caresser, l’embrasser et surtout le faire jouir délicieusement par de bonnes petites minettes.

— Tiens ! c’est une minette que tu appelles les caresses de ta langue à mon petit chat ?

— Oui, chérie, on appelle cela faire mimi, faire minette. C’est la caresse amoureuse qui fait le plus jouir la femme. Celles qui en ont goûté ne peuvent plus s’en passer.

— Oh ! oui, tu as raison ; maintenant que j’en ai éprouvé l’enivrante sensation, il me semble que je ne saurai plus m’en passer. Oh ! vois-tu, c’est dommage que tu n’aies pas aussi un petit bouton d’amour, je voudrais tant apprendre à te faire jouir aussi de la même manière.

— Mais Clairette, ta langue mignonne peut me faire de semblables caresses et me faire mimi également, mais d’autre façon.

— Est-ce possible ? Oh ! mon Claude chéri, explique-le-moi ! apprends-moi tout de l’amour ; je veux tout connaître, je serai si heureuse de te donner aussi le bonheur que j’ai ressenti tout à l’heure.