Aller au contenu

Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
135

passion. Germaine la couche toute nue sur le sopha et s’agenouille près d’elle. Elle colle sa bouche sur celle de Claire : l’étreignant avec ardeur et suçant sa langue, elle l’embrasse longuement sur le devant du cou, à cet endroit où la peau est fine et sensible. Puis c’est le tour des seins qu’elle caresse d’une manière infiniment délicate avec les mains, avant de les manger de baisers ; elle suce les tétons dressés avec force, les titillant du bout de la langue et donnant à cette caresse une suavité extraordinaire. Ses doigts de femme, d’une douceur de velours, courent avec une extrême agilité sur le corps ravissant de la jeune fille, effleurant les mollets, caressant la partie interne des cuisses, suivant les contours du ventre, se perdant dans le petit triangle de poils blonds pour aboutir enfin à une caresse exquise sur les jolies lèvres de la vulve. Le clitoris n’est effleuré que pour sentir à quel point il est raidi.

Claire frissonne toute sous ces obsédantes caresses, elle a un désir violent de jouir.

— Fais-moi jouir, Germaine, crie-t-elle, j’en ai tant envie !

Mais Germaine ne l’écoute pas, elle la retourne sur le divan pour la voir le dos en l’air et colle sa bouche sur la nuque qu’elle mordille. Puis les doigts agiles courent sur le dos le long de l’épine