Page:Ségalas - Enfantines, 1845.djvu/92

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Je vins, plus vive que les faons,
Pour te douer comme une reine,
Car c’est moi qui suis ta marraine ;
Dans ton berceau que je défends,
Toutes les grâces sont écloses.
Oh ! moi, j’aime les douces choses :
J’aime les corbeilles de roses,
Et j’aime les berceaux d’enfants !


IV


Mais un rayon du jour vint argenter la chambre ;
Alors, palais, char, fée au corps de lis et d’ambre,
Tout se fondit ensemble, et puis s’évanouit.
Et l’enfant, en cherchant son palais diaphane,
S’éveilla, quand le rêve, ainsi que la sultane,
Eut dit le conte de la nuit.