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sait la fin.

Tous ces hommes souillés, tachés de sang, de boue,
Vont le salir en le touchant.


« Mais, misérable enfant, pourquoi fuir par le monde ?
Pour qu’un soir la patrouille, en un passage obscur,
Te prenne ; elle qui va balayer dans sa ronde
Les voleurs blottis contre un mur ;
Qui saisit, à côté d’une porte fragile,
Quelque assassin, cherchant à la forcer sans bruit ;
Et, comme les boueurs, va nettoyer la ville
Des immondices de la nuit.


« Un jour sa sœur le vit et lui dit : « Reviens, frère ;
Ma mère pleure, viens. » Et lui, brusque, effronté,