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Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/94

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la jeune fille.

Après que reste-t-il ? souvenirs et débris :
Quelques sons affaiblis, qui vibrent dans l’oreille,
Écho triste et lointain des plaisirs de la veille,
Quelques bouquets flétris.


Oh ! puisque la jeunesse est une ombre qui passe,
Le jour qu’elle apparaît dans un étroit espace,
Jouissons, traversons le chemin en dansant !
Nous le verrons subir bien des métamorphoses ;
Tandis qu’il est fleuri, cueillons toutes ses roses,
Et chantons en passant !


Dansons, dansons, pendant que nos pieds ont des ailes !
Et pendant que nos corps sont sveltes, de dentelles,