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Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/171

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Aussi, quand il la revit au moment du déjeuner, il fut avec elle si froid et si sombre que Geneviève fut terrifiée et que Jacques lui demanda s’il était souffrant.

M. Dormère.

Non, mon ami, je vais très bien.

Jacques.

Georges, as-tu donné à mon oncle la note que le Père t’avait remise pour lui ?

Georges, rougissant.

Non, j’ai oublié ; mais ce n’est rien d’important.

M. Dormère.

Qu’est-ce que c’est, mon ami ?

Georges.

C’est pour annoncer que les vacances commencent le 7 août.

Jacques.

Je croyais que c’était une lettre du Père Recteur.

Georges.

Pas du tout ; pourquoi veux-tu que le Père Recteur se plaigne de moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

Jacques.

Je n’en sais rien ; je ne dis pas du tout que le Père Recteur se plaigne de toi ; seulement il me semblait que le Père t’avait dit : « N’oubliez pas ; elle est importante pour vous » ; et comme je ne t’ai pas vu la remettre à ton père, je craignais que tu ne l’eusses oubliée.

Mademoiselle Primerose.

Et comment sais-tu que le Père Recteur se plaint de toi ?