Ce fut elle qui s’approcha la première de Geneviève.
« Bonjour, ma petite ; comme vous êtes gentille ? Où est donc votre oncle ? Bonjour, Georges. Ah ! comme vous voilà vert ! Une vraie perruche ! Vert de la tête aux pieds. Comment vous laisse-t-on habillé si drôlement ? Ha, ha, ha ! Viens donc voir, Cornélie. Un vrai gresset. Vois donc, Hélène ; ne va pas te mettre comme cela, au moins. »
Mme de Saint-Aimar s’approcha à son tour, embrassa Georges très affectueusement et dit :
« Mais il est très gentil comme cela ! À la campagne, est-ce qu’on fait dix toilettes par jour ? C’est très bien de ne pas avoir de prétentions ; il sera tombé dans l’herbe probablement.
Non, madame, c’est en m’aidant à me tirer des ronces qui me déchiraient, que le pauvre Georges s’est sali et un peu écorché.
Comme c’est gentil ce que vous dites là, Geneviève. Vois, Louis, comme elle est généreuse ; comme elle excuse gentiment ceux qu’elle aime ! Charmante enfant ! »
Elle embrassa encore Geneviève et entra avec sa grosse cousine dans le salon.
« Bonjour, cher monsieur, dit-elle en tendant la main à M. Dormère. Nous venons d’embrasser vos enfants ; ils sont charmants. »
Bonjour, mon cousin. Quelle drôle de mine a