Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/234

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Geneviève.

Oh ! mon oncle, ce n’est pas par coquetterie ce que j’en dis. Mais je n’aime pas être couverte de fumée de charbon et de poussière.

M. Dormère.

Tu as raison, je te le répète ; je vais à la recherche de Georges. »

Pendant que ces dames prenaient le chemin connu de leur appartement et que Pélagie et Rame défaisaient leurs paquets, M. Dormère se mit à la recherche de Georges, qu’il trouva finissant sa toilette dans sa chambre.

M. Dormère.

Que fais-tu donc, Georges ? Mlle Primerose et Geneviève sont arrivées ; j’avais annoncé que tu les attendais avec impatience, et, au lieu de te trouver au perron, je te trouve faisant ta toilette.

Georges.

C’est pour me présenter avec tous mes avantages, mon père. Je ne vois pas pourquoi je me serais assommé à faire le pied de grue devant le perron comme un suisse qui garde la porte. J’aurai tout le temps de les voir pendant les deux mois qu’elles doivent passer ici.

M. Dormère.

Si tu n’es pas plus galant que cela, mon ami, tu feras manquer mes projets.

Georges.

Ah ! vous avez des projets ? Quels sont-ils ? Vous ne m’en aviez rien dit.