XXXVI
LA PUNITION
M. Dormère était seul ; il se promenait avec agitation dans sa bibliothèque.
« Georges devient intolérable ; il me dépense un argent fou. Il va sans cesse à Paris, où il fait cinq cents sottises : je le sais par mes amis. Et puis il devient tellement menteur que je ne puis ajouter foi à rien de ce qu’il dit. Je suis seul, toujours seul. Mes voisins même ne viennent plus me voir ; ils me jettent tous à la tête cette Geneviève qu’ils osent plaindre à ma barbe, et ce malheureux Georges dont ils disent un mal affreux ! Hélas ! ma vieillesse ne sera pas heureuse. Quand je tiendrai cette sotte Geneviève, je saurai bien la forcer à épouser Georges. Et quand il m’aura ruiné, il aura du moins la fortune de cette péronnelle. »
La porte s’ouvrit ; Julien annonça :
« Le notaire de Monsieur. »