de l’état de stupeur de son père pour faire main basse sur tout.
Voici le fruit de l’éducation insensée et coupable que lui a donnée ce malheureux homme. Jolie vieillesse qu’il s’est préparée !
« À présent, cher Monsieur, j’ai aussi des affaires à régler ; aurez-vous l’obligeance de passer dans ma chambre pour que nous en causions à notre aise ?
Je suis à vos ordres, Mademoiselle. »
Ils quittèrent le salon, laissant Geneviève et Jacques causer de ce qui les intéressait.
« Geneviève, dit Jacques timidement, j’ai quelque chose à te demander.
Et on dirait que tu as peur.
Oui, j’ai peur… que tu ne me refuses.
Moi, que je te refuse une chose qui te ferait plaisir ! Oh ! Jacques.
Geneviève, tu sais que je pars demain soir pour faire mes adieux à mes parents ?
Oui ;… après ? — Parle donc, mon Jacques chéri ; tu sais si je t’aime et si je puis rien te refuser.
Eh bien, si mes parents consentaient à ce que