Pourquoi cela, mon enfant ? Les motifs que nous a donnés Jacques sont réellement sages et prudents. J’espère qu’aucune de ses prévisions ne se réalisera, mais s’il avait vu juste dans l’avenir, quels regrets n’aurions-nous pas tous de ne l’avoir pas écouté !
C’est vrai, chère cousine ; aussi je ne m’y oppose pas. Je trouve seulement que c’est un peu promptement décidé.
Bah ! À quoi servent les lenteurs, les délais ?… Ce qui me fait penser que j’ai remis à plus tard à serrer mes papiers. J’y vais et je ne reviens plus, parce que je suis fatiguée ; il est dix heures et demie. »
Mlle Primerose embrassa Geneviève et sortit. Un instant après, Jacques entra.
Tu es seule, Geneviève ? Laisse-moi te bien embrasser, ma femme mon amie. »
Il embrassa tendrement Geneviève.
Pars-tu toujours demain, Jacques ?
Plus que jamais ; j’ai hâte de tout décider. Je partirai même dès le matin.
Je ne te verrai donc pas demain ?
Non, ma Geneviève, mais je reviendrai bientôt.