de son mieux pour contenter Madame ; si Madame voulait me charger de le diriger pour son ouvrage, en six mois j’en ferais un excellent serviteur.
Non, du tout. Vous êtes toujours à l’excuser ; vous le gâteriez ; je veux qu’il apprenne par lui-même à avoir de l’ordre, de l’exactitude, et surtout à obéir aux ordres que je lui donne. Allez chercher Hilaire et envoyez-le-moi. (Sidonie sort avec humeur.)
Scène IV
Maman, je crois qu’il faudrait renvoyer Hilaire.
Pourquoi donc, ma chère petite ?
Parce qu’il est bête, paresseux, désobéissant et qu’il ne fait jamais rien pour personne.
Et puis, il ne donne rien de bon à boire et à manger.
D’où prenez-vous cela, mes enfants ? Qu’est-ce qui vous a dit tout cela ?
D’abord, Antonin, le domestique de mon oncle, disait l’autre jour qu’Hilaire lui avait refusé un verre de