Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/175

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pas apparaître Berthe, elle soulève le tapis, ne voit personne et témoigne une grande surprise.)

Madame d’Embrun.

Qu’est-ce donc ? Elle était là dans l’instant ! Je suis sûre de l’avoir entendue là sous la table. Mathilde, Clémence, dites-moi où est votre cousine ! Entendez-vous ! Parlez, je vous l’ordonne.

Mathilde, riant.

Je ne puis rien vous dire, madame, puisque je ne sais rien.

Madame d’Embrun.

Mais vous savez où elle est ! Qu’est-elle devenue ?

Clémence, riant.

Je vous assure, madame, que nous n’en savons rien, pas plus que vous. Cherchez, voyez si vous la trouverez.

Madame d’Embrun.

C’est bien, c’est bon, mesdemoiselles. Je vais tâcher de trouver Berthe, et quand je l’aurai, je punirai cette péronnelle comme elle le mérite. (Mme d’Embrun sort très animée.)


Scène V

Mathilde, Clémence.


Mathilde, riant.

C’est singulier tout de même ! Par où a-t-elle pu passer ?

Clémence.

Je ne comprends pas ; je regardais Mme d’Embrun