à ma poupée. (Elle prend les vêtements non achevés, et veut les mettre à sa poupée ; elle se pique le doigt avec l’aiguille restée dans le corsage et se met à crier.)
Qu’est-ce que c’est ? Qui est-ce qui crie ? C’est toi Gizelle ? Qu’as tu ?
Méchante ! vilaine ! tu m’as piquée ! Tu m’as fait mal ! J’ai du sang !
Comment du sang ? Pourquoi ?
Parce que tu m’as piquée, méchante !
Moi ? je t’ai piquée ? Je ne t’ai pas touchée seulement !
Si ! tu m’as piquée ! j’ai du sang !
Mais ce n’est pas Blanche ni moi qui t’avons piquée. C’est toi-même.
Tu es une menteuse ! et je vais le dire à maman.
Parce que tu espères nous faire gronder !
Oui, et tant mieux ! Je serai très contente !
C’est méchant ce que tu dis là, Gizelle. Et pour la peine tu n’auras pas ta poupée.
Je veux ma poupée. (Elle cherche à la prendre.)