Je te dis que tu ne l’auras pas. (Gizelle saisit la poupée par la tête et tire ; Laurence retient la poupée par les jambes ; la tête se détache ; Gizelle tombe, et en tombant brise la tête de sa poupée.)
Maman ! maman ! au secours ! Blanche et Laurence m’ont piquée ; elles ont cassé ma poupée !
Scène III
Qu’est-ce que tu as, mon petit trésor ? Pourquoi pleures-tu ?
Blanche et Laurence m’ont fait piquer ; Laurence a cassé ma poupée.
Ne pleure pas, mon ange, mon pauvre souffre-douleur ! Tes tantes te donneront sur leur argent de poche une nouvelle poupée, bien plus jolie. Et comment t’es-tu piquée, chérie ?
Elles ont mis des aiguilles dans les habits de ma poupée pour que je me pique.
Pas du tout, Gizelle ; tu es venue les prendre et tu t’es piquée toi-même.