Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/264

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Le curé.

Monsieur Pupusse, vous n’avez aucun droit de m’interroger ; je n’ai donc pas l’obligation de vous répondre.

M. Pupusse.

En qualité d’adjoint de la commune, je somme Désiré de nous redire devant M. le curé votre causerie avec votre compagnon de chaîne.

Valentin, frémit et pâlit.

Et moi, monsieur, je vous somme de vous taire et de me laisser tranquille chez moi avec les personnes qui s’y trouvent.

M. Pupusse.

C’est bien, monsieur Valentin ; je m’en vais, et vous ne me prendrez plus à remettre les pieds chez vous ! Un bourreau ! Jolie société ! (Il sort en colère.)



Scène XIII.

Valentin, le curé, Désiré
Désiré.

Monsieur Valentin, vous avez toujours été bon pour moi ; tantôt vous m’avez donné de bons conseils ; j’ai de l’amitié pour vous, et soyez tranquille, je ne vous trahirai pas.

Valentin, inquiet.

Comment pourrais-tu me trahir, mon ami ?

Désiré.

En redisant ce que vous a dit votre ami l’Ermite,