Une demoiselle qui est aussi petite fille que toi et que Laurent pour le jeu et les courses dans les champs.
Ah ! tu joues encore ?
Comment, si je joue ? Demande à Juliette : c’est moi qui suis à la tête de tous les jeux et des dînettes du voisinage.
Et Félicie qui ne veut plus jouer avec nous, parce que nous sommes trop petits et trop bêtes pour elle. »
Félicie devint rouge et embarrassée ; Gertrude rougit aussi pour elle et s’écria :
« Tu verras que Félicie apprendra à jouer et à courir tout comme nous. Je lui montrerai différents jeux très amusants.
Je vois que tu es toujours la bonne, l’excellente Gertrude d’il y a trois ans, lorsque je t’ai quittée.
On m’a fait cette réputation, que je ne mérite guère, mon oncle ; on est trop bon pour moi ; mais je fais tous mes efforts pour arriver un jour à la mériter. »
On alla au salon ; après quelques instants de conversation et après avoir admiré les fleurs qui ornaient les vases et les corbeilles, Mme de Saintluc demanda à monter dans sa chambre pour se débarrasser de son chapeau et de son mantelet.