eût reçu ses derniers ornements. Son mari la suppliait de ne pas tant s’agiter, de laisser faire les domestiques.
« Vous les retarderez au lieu de les aider, ma chère ; votre agitation les gagne, et ils ne font que courir et discourir sans rien terminer.
Laissez-moi tranquille ; vous n’y entendez rien ; vous ne m’aidez jamais et vous voulez donner des conseils ! Ces domestiques sont bêtes et insupportables ; ils ne comprennent rien ; si je n’étais pas là, tout serait ridicule et affreux.
Mais pourquoi tout ce train pour un dîner de famille ?
De famille ? Vous appelez famille M. de Nancé et son fils, M. et Mme de Sibran et leurs fils, M. Paolo, M. et Mme de Guibert et leurs filles !
Comment ! vous avez invité tout ce monde ?
Certainement ! Je ne veux pas faire dîner M. de Nancé en tête-à-tête avec nous et avec ma sœur et son mari.
Je crois qu’il l’aurait mieux aimé que de se trouver avec un tas de gens fort peu agréables et qu’il n’a jamais vus.
C’est bon ! Vous n’y entendez rien, je vous le