Page:Ségur - La soeur de Gribouille, Hachette, 1886.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



XII

les serins


Caroline et Gribouille balayaient et essuyaient dans le salon. Gribouille, qui se trouvait fatigué, s’étendit dans un fauteuil. On sonne à la porte : Gribouille ne se dérange pas. Au second coup de sonnette, Caroline se retourne vers son frère.

caroline.

Tu n’entends donc pas, Gribouille ? On sonne ; va vite ouvrir.

gribouille.

Je ne peux pas ; je n’ai pas le temps.

caroline.

Comment ! tu n’as pas le temps ? Qu’as-tu de mieux à faire ?

gribouille.

Je me repose ; j’en ai encore pour un bon quart d’heure.