je suis en train de raconter à monsieur ; et voilà.
Tu as bien fait de venir me parler tout de suite de ce qui est arrivé. C’est grave ! Un vol à deux… en pleine rue… Je prends mon chapeau et je t’emmène chez le brigadier ; tu lui raconteras comment les choses se sont passées, et je lui donnerai les ordres nécessaires pour faire des recherches.
Oui, monsieur, je vous suis. Avec vous, je n’aurai pas peur ; seul, je n’aurais pas aimé à me promener dans les rues après ce qui m’est arrivé. »
M. Delmis sortit avec Gribouille, après avoir prévenu Caroline de ne pas s’effrayer d’une longue absence.
Pourquoi monsieur pense-t-il que nous pourrions être longtemps absents ? Est-ce que monsieur va courir après les voleurs ? Monsieur n’ignore pas que les voleurs ont des armes.
Non, rassure-toi, mon garçon ; nous ne courrons pas après ; mais le procès-verbal sera long à rédiger, et peut-être me faudra-t-il attendre le retour des gendarmes qu’on va envoyer à la recherche des voleurs.
Je comprends ! Monsieur ne s’exposera pas : il enverra les bons gendarmes pour recevoir les coups.