Aller au contenu

Page:Ségur - La soeur de Gribouille, Hachette, 1886.djvu/349

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chose qui m’avertit que je vous serai utile cette nuit.

le brigadier.

Mon bon Gribouille, tu me seras toujours utile, puisque tu me prouves ton amitié en veillant avec moi.

gribouille.

Tiens ! ça vous fait donc quelque chose que je vous aime ?

le brigadier.

Non, pas quelque chose, mais beaucoup ; moi qui me suis trouvé orphelin dans mon enfance et qui n’ai jamais rencontré un véritable ami qui m’aimât réellement, je suis très touché de l’amitié que tu me témoignes, mon pauvre Gribouille, tout jeune que tu es. »