jour,… elle vous fait dire… qu’elle vous bénit ;… que vous serez… son fils… et… mon frère ;… car vous serez… mon frère.
Oui, mon bon Gribouille, je serai et je suis ton frère ; mais ne parle pas : tu te fais mal.
Non, non… quand… j’aurai vu… Caroline,… je pourrai… mourir. »
Le brigadier tressaille, Gribouille sourit.
Pourquoi… avez-vous peur ?… Je suis content… de mourir,… ça ne fait pas… de mal… On est si bien… là-haut… Maman… est si heureuse et si belle ;… ils sont tous… comme des soleils. Il n’y a que… Jacquot… qui est sale… et laid ;… oh ! mais laid ;… on le chasse toujours ;… je riais… tout à l’heure : il avait l’air… si en colère !… »
Et Gribouille sourit encore au souvenir de la laideur et de la fureur de Jacquot.
La porte s’ouvrit et le curé entra tout ému.
« C’est donc vrai, mon pauvre Gribouille ? dit-il en approchant du mourant.
Pas pauvre… très heureux… monsieur le curé ;… pensez donc !… je l’ai sauvé… Quel bonheur !… Caroline… ne sera pas seule ;… le brigadier m’a promis… N’est-ce pas,… mon frère ?
Oui, mon ami ; et devant M. le curé je te renou-