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VI

LES PAPOFSKI SE DÉVOILENT


Pendant que Mme Papofski donnait à ses enfants des conseils de fausseté et de platitude, conseils dont ses enfants ne devaient guère profiter, comme on le verra plus tard, le général calmait Dérigny, qui était hors de lui à la pensée des mauvais traitements qu’auraient pu souffrir sa femme et son enfant sans l’intervention du bon général, auquel il raconta, sur son ordre, ce qui s’était passé entre ses enfants et ceux de Mme Papofski.

Le général.

« Ne vous effrayez pas, mon ami ; je connais ma nièce, je m’en méfie, je ne la crois pas ; et si l’un de vous avait à se plaindre de Maria Pétrovna ou de ses enfants, je les ferais tous partir dans la matinée. Je sais pourquoi ils sont venus à Gromiline. Je sais que ce n’est pas pour moi, mais pour mon