laise, cette tristesse qui te rendait malheureux quand tu étais méchant.
Ah ! je comprends, je comprends. Je peux raccommoder le chagrin que j’ai fait, et je ne peux pas empêcher la punition que j’ai méritée.
Précisément ; tu as très bien compris.
Papa, vous ne m’avez pas dit où est la conscience. Je ne la sens nulle part.
C’est qu’elle n’est nulle part. C’est une pensée ; tu ne peux pas voir ni toucher tes pensées.
Dis donc, Sophie, est-ce que tu comprends ?
Pas du tout ; je n’y comprends rien.
Ni moi non plus.
Alors allons jouer. Où est donc Arthur ? Tiens, le voilà qui dort sur le canapé ! Arthur, viens jouer.
Il ne bouge pas. Comme il dort bien ! Camille, Madeleine, venez voir comme Arthur dort profondément, il n’entend rien.
Pauvre petit, il ne faut pas l’éveiller. Comme il est gentil ! Envoyons Louis pour appeler Mina, elle le couchera dans son lit. Louis ! Où est-il donc ?