je te corrigeais comme madame corrige mam’selle Sophie, tu ne serais pas si désobéissante. » Si vous aviez vu, tantôt, comme elle m’est revenue, sa robe pleine de taches, sa main et sa figure couvertes de sable ! c’est qu’elle est tombée rudement, allez !
Comment est-elle tombée ?
Ah ! je n’en sais rien ! elle ne veut pas le dire, tout de même. Sans doute qu’elle jouait au château, puisque nous n’avons point de sable ici ; puis sa robe a des taches rouges comme du vin ; nous n’avons que du cidre ; nous ne connaissons pas le vin, nous.
Du vin ! où a-t-elle eu du vin ?
Ah ! je n’en sais rien ; elle ne veut pas le dire.
Est-ce qu’elle a pris le vin du cabinet de ma belle-mère ?
Ah ! peut-être bien ; elle y va souvent porter des herbes pour les bains de votre maman ; ça se pourrait bien qu’elle eût bu un coup et qu’elle n’osât pas le dire. Ah ! c’est que, si je le savais, je la fouetterais ferme tout comme votre maman vous fouette.