Page:Ségur - Lettres d une grand mère.djvu/60

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jour, de caleçons, etc. Il fait un froid qui me chagrine pour toi et pour le pauvre Louis à Cannes ; il va à merveille et se plaît beaucoup à présent dans son collège. Il aime les Pères presque autant que tu aimes les tiens. Woldemar m’adonne l’espoir d’un congé de trois jours pour le jour de Fan, comme c’est dans tous les collèges ; si c’est vrai, quel bonheur ! Adieu, cher petit bien-aimé, je t’embrasse bien tendrement.

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Paris, 1869, 14 décembre.

Cher enfant, pour écrire à M. Veuillot, il faut adresser la lettre qu’on lui destine, rue des Saints-Pères, n° 10, aux bureaux du journal l’Univers, avec prière de faire passer à M. Louis Veuillot, à Rome. Il faut que l’adresse soit : À M. Eugène Veuillot, pour faire parvenir à M. Louis Veuillot, à Rome. Je vais très bien ; dimanche prochain, j’irai encore te voir à Vaugirard. J’ai une charmante trousse de voyage pour toi. Au revoir, mon cher petit, je t’embrasse bien tendrement comme je t’aime ; tâche d’avoir la croix ou le ruban pour la sortie du jour de l’an. N’oublie pas de demander à ton ami (dont j’ai oublié le nom) de venir avec toi, chez moi, pour la sortie du jour de l’an. Adieu, mon petit chéri.

Grand’mère de Ségur.


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