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XI
CADICHON MALADE
Le lendemain, je n’eus d’autre occupation que de promener les enfants pendant une heure. Jacques venait me donner lui-même mon avoine, et, malgré les observations de Bouland, il m’en donnait de quoi nourrir trois ânes de ma taille. Je mangeais tout ; j’étais content. Mais… le troisième jour, je me sentis mal à l’aise ; j’avais la fièvre ; je souffrais de la tête et de l’estomac ; je ne pus manger ni avoine ni foin, et je restai étendu sur ma paille.
Quand Jacques vint me voir :
« Tiens, dit-il, Cadichon est encore couché ! Allons, mon Cadichon, il est temps de te lever ; je vais te donner ton avoine. »
Je cherchai à me lever, mais ma tête retomba lourdement sur la paille.