Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/126

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Mais, comme il allait me saisir, je m’éloignai de deux pas ; il me suivit, je m’éloignai encore, jusqu’à ce que je l’eusse amené à l’angle du mur derrière lequel étaient mes amis les gendarmes. Avant que mon voleur eût eu le temps de pousser un cri, ils se jetèrent sur lui, le bâillonnèrent, le garrottèrent et l’étendirent par terre.



Je me remis à l’entrée et je recommençai à braire, ne doutant pas qu’un autre viendrait voir ce que devenait leur compagnon. En effet, j’entendis bientôt les broussailles s’écarter, et je vis apparaître une nouvelle tête, qui regarda de même avec précaution ; ne pou-