Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/186

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contais de ma vie calme et heureuse, de la bonté de mes maîtres, de ma bonne et même glorieuse réputation dans le pays ; il gémit avec moi au récit de mes tristes aventures ; il rit, tout en me blâmant, des tours que j’avais joués au fermier qui m’avait acheté du père Georget ; il frémit d’orgueil au récit de mon triomphe dans la course d’ânes ; il gémit de l’ingratitude des parents de la pauvre Pauline, et il versa quelques larmes sur le triste sort de cette malheureuse enfant.