d’avoir une convulsion qui avait effrayé son père. Jacques et Louis attendirent le médecin, qui ne tarda pas à venir, et qui leur promit de leur donner des nouvelles en s’en allant.
Une demi-heure après il descendit le perron.
« Eh bien ? eh bien ? monsieur Tudoux, comment va Auguste ? demandèrent Louis et Jacques.
Pas mal, pas mal, mes enfants ! Pas si mal que je le craignais.
Mais ces convulsions, n’est-ce pas dangereux ?
Non, c’était la suite d’un agacement des nerfs et d’une grande agitation. Je lui ai donné une pilule qui va le calmer ; ce ne sera pas grave.
Alors, monsieur Tudoux, vous n’êtes pas inquiet, vous ne croyez pas qu’il va mourir ?
Non, non, non ! ce ne sera pas grave, pas grave du tout.
Je suis bien content ! Merci, monsieur Tudoux. Adieu ; nous repartons bien vite pour rassurer nos cousins et cousines.
Attendez, attendez une minute. L’âne qui vous mène n’est-il pas Cadichon ?