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Page:Ségur - Oeuvres complètes, tome 8, 1825.djvu/293

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la France est la puissance requise ; l’Espagne, dans le cas ou elle serait la puissance requise, dix mille hommes d’infanterie et deux mille hommes de cavalerie. Dans cette différence de nombre, on a égard à celle qui se trouve entre les troupes que la France a actuellement sur pied et celles qui sont entretenues par l’Espagne, mais s’il arrivait dans la suite que le nombre des troupes sur pied fut égal de part et d’autre, l’obligation serait dès lors pareillement égale de se fournir réciproquement le même nombre. La puissance requise s’engage à assembler celui qu’elle devra fournir et à le mettre à portée de sa destination, sans cependant le faire d’abord sortir de ses états, mais de le placer dans la partie desdits états qui sera indiquée par la partie requérante, afin qu’il y soit plus à portée de l’entreprise ou objet pour lequel elle demandera lesdites troupes, et comme cet emplacement devra être précédé de quelques embarquement, navigation ou marche par terre, le tout s’exécutera aux frais de la puissance requise à qui ledit secours appartiendra en propriété.

Article sept

Quant à ce qui regarde la différence dudit nombre de troupes à fournir, Sa Majesté Catholique excepte