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Page:Ségur - Oeuvres complètes, tome 8, 1825.djvu/294

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les cas ou elles seraient nécessaires pour défendre les domaines du Roi des Deux-Siciles son fils, ou ceux de l’Infant Duc de Parme son frère, de sorte que reconnaissent l’obligation de préférence, quoique volontaire, que les liens du sang et de la proche parenté lui importeraient alors, le Roi Catholique, dans ces deux cas, promet de fournir un secours de dix-huit mille hommes d’infanterie et six mille de cavalerie, et même toutes ses forces, sans rien exiger de Sa Majesté Très Chrétienne, que le nombre des troupes au dessus stipulé et les efforts que sa tendre amitié pour les Princes de Son Sang pourra lui inspirer de faire en leur faveur

Article huit

Sa Majesté Très Chrétienne excepte aussi de son côté les guerres dans lesquelles elle pourrait entrer ou prendre part en conséquence des engagements qu’elle a contractés par les Traités de Westphalie et autres alliances avec les puissances de l’Allemagne et du Nord, et considérant que lesdites guerres ne peuvent intéresser en rien la Couronne d’Espagne, Sa Majesté Très Chrétienne promet de ne point exiger aucun secours du Roi Catholique à moins cependant que quelque puissance maritime ne prit part aux dites guerres ou que les évènements ne fussent si contraires à la France,