répondre. Georges et Isabelle coururent au-devant d’elle et l’embrassèrent à plusieurs reprises. Giselle fit un pas, puis s’arrêta.
« Bonjour, ma tante, dit-elle sèchement.
— Bonjour, Giselle. » Laurence voulut l’embrasser, mais Giselle la repoussa.
« Toujours aimable, dit Laurence en riant.
Tu Fais des bouquets avec Georges et Isabelle ?
Non, je regarde.
Je vais les aider, ces pauvres petits. Voyons, mon petit Georget, choisis-moi les plus belles fleurs. Et toi, mon petit Isabeau, va me chercher du fil chez ta bonne ; je vous ferai deux beaux bouquets, que vous donnerez demain à votre maman.
Et moi, qu’est-ce que je ferai ?
Toi, tu feras ce que tu faisais quand je suis entrée : tu regarderas.
Tu crois donc que ça m’amuse de regarder faire des bouquets ?