puisable gaieté de Mme de Monclair et à la repartie vive et spirituelle de M. Tocambel.
À la fin du déjeuner on apporta un paquet, qu’on remit à Giselle ; elle l’ouvrit avec empressement, poussa un cri de joie et éleva en l’air une paire de brodequins semblables à ceux qu’elle avait tant désirés.
Léontine se pencha vers sa tante et lui dit quelques mots tout bas.
« Montre-moi tes belles chaussures, Giselle », dit la tante en riant.
Giselle les lui donna.
Qui est-ce qui t’a acheté cela ?
C’est mon cher papa, pour me consoler des méchancetés qu’on m’a faites.
Charmant, charmant !… J’ai bien envie d’en avoir de pareils.
Je vous donnerai l’adresse du marchand, ma tante.
C’est que j’ai bien envie de ceux-ci…
Ah mais, c’est impossible, ma tante : ils sont à moi.